En Iran, 116 nouveaux décès liés au coronavirus
Le ministère iranien de la Santé a annoncé dimanche 116 décès supplémentaires liés au nouveau coronavirus, affirmant que le pays doit encore passer le pic de la première vague épidémique.
Avec ces nouveaux décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, le nouveau bilan est de 9.623 morts, a indiqué dimanche la porte-parole du ministère de la Santé, Sima Sadat Lari, lors de sa conférence de presse quotidienne télévisée.
Dans le même temps, 2.368 nouveaux cas de contamination ont été recensés, portant à 204.952 leur nombre total, a déclaré Mme Lari.
L'Iran, qui a déclaré ses premiers cas de Covid-19 en février, a enregistré son plus bas bilan journalier début mai avant d'être confronté ces dernières semaines à une nouvelle hausse, faisant craindre une deuxième vague épidémique.
Le ministre de la Santé Saïd Namaki a néanmoins nié dimanche l'apparition d'une nouvelle vague de la maladie, assurant que "le pic de la maladie n'a pas été passé" et impliquant donc par là que l'Iran est toujours confronté à la première vague épidémique.
"Même dans des provinces où nous pensions avoir franchi la première vague de nouveau coronavirus, nous n'avons pas (encore) pleinement vécu la première", a assuré M. Namaki, cité par l'agence semi-officielle Isna.
A plusieurs reprises, les chiffres du gouvernement ont été remis en cause par des experts étrangers ainsi que par certains responsables iraniens qui les soupçonnent d'être largement sous-estimés.
Selon Mme Lari, "les provinces de Khouzestan (sud-ouest), du Hormozgan (sud), de Kermanchah (ouest) et de l'Azerbaïdjan oriental (nord-ouest) sont dans le rouge", le niveau d'alerte le plus élevé concernant le risque de propagation de la maladie.
L'Iran n'a jamais décrété de confinement obligatoire de la population mais a fermé des écoles, annulé les événements publics et interdit tout déplacement entre l'ensemble des 31 provinces en mars avant de lever progressivement les restrictions à partir d'avril.